Époque Moderne

Le Béarn sous la Terreur

L'entrée de la France dans l'obscurantisme

Des Peuplicides se mettent en place au nom de la tolérance

Analyse Détaillée

Explorez les différents aspects de cette période

Le 15 juillet 1789, au lendemain de la prise de la Bastille, Jean-Sylvain Bailly est élu maire de Paris par 4 % des Parisiens et fait de lui le premier chef civil de la Révolution. Franc maçon, Bailly incarne la bourgeoisie éclairée qui prend le pouvoir au nom du peuple, mais sans lui. Les femmes élues ou qui votaient comme chefs de maison dans les assemblées, perdent ce droit et sont exclus par des gens auto-élus. La République ne reconnaît plus que des individus soumis à l’État. Les communautés religieuses sont dissoutes, les couvents pillés, les prêtres chassés, les sœurs dispersées. Certaines, comme les seize Saintes carmélites de Compiègne, sont guillotinées pour avoir refusé de renier leur vœu et leur foi catholique, montant à l’échafaud en chantant le Veni Creator. La fidélité religieuse est un motif de mort. Entre 1789 et 1799, le nombre de religieuses passa de 50 000 à 2 000, et celui des prêtres de 125 000 à 25 000. Avec l’influence de Jules Ferry (initié à la Clémente Amitié comme Rambaud, son chef de cabinet en 1875), Macé, Catois, Steeg, Gambetta (tous maçons) et du Grand Orient de France devenu athée (1877), les religieuses et prêtres seront interdit d'enseignement, des saintes comme Sainte Léonie Aviat sont chassées, sous Emile Combes (franc-maçon du Parti Radical), pour arriver à la loi de 1905, le dogme d’Aristide Briand (franc-maçon) sur la laïcité. Un an après, l’affaire des fiches (le ministère de la Guerre, soutenu par le Grand Orient de France, écartait des promotions les gens qui allaient à la messe avec entre autres Pelletan, franc-maçon héréditaire et ministre de la Marine), les « tenues blanches », les convents sur ces sujets (1896, par exemple) et l’affaire de Panama, avec les papiers brûlés dans la cheminée par Reinach (chef de cabinet de Gambetta et grand défenseur de Dreyfus) à la suite de la mort de Jacques Reinach (banquier juif), Maurice Rouvier, franc-maçon, fait voter la loi de 1905, soutenu par Alexandre Zévaès (député socialiste, franc-maçon), qui, le 1er juillet 1904, avait répondu « C’est le plus grand éloge que vous puissiez en faire » au marquis de Rosanbo, et à François Henry Jumel qui s’en vantait aussi (Les Zélés Philanthropes du GODF). Il s'en suivra, le temple du bicentenaire, orné de symboles anticatholiques, construit par Chirac après le suicide/meurtre de son rival Boulin qui rappelle l'affaire Marleix/Denécé du citoyen Macron.

Le Béarn sous la Terreur – Époque Moderne | Mémoire du Béarn