1214 – 1224
Maison de Moncade
Il épouse Guillemette de Castelviel, héritière de Rosanès et Martorell, et hérite des droits de sa famille sur Lérida et Tarragone. En 1194, il assassine l’archevêque de Tarragone, son oncle par alliance, ce qui provoque son excommunication et son exil. Après des années de pénitence, il obtient le pardon du pape Innocent III en 1215. Ensuite, il s’allie à la Couronne d’Aragon contre les Montfort et défend les intérêts béarnais. En 1216, il reprend Lourdes aux croisés et soutient Pétronille de Bigorre. En Béarn, il consolide l’autorité vicomtale en réformant les Fors. Fatigué et décidé à expier définitivement son crime, il prépare un pèlerinage en Terre Sainte mais meurt à Oloron, léguant la vicomté à son fils.
Marié à Guillemette de Castelviel (Maison de Castelviel de Rosanès). Alliances politiques avec la Couronne d’Aragon et le comte Sanche de Roussillon.
Guillaume-Raymond laisse au Béarn une structure juridique consolidée et une tradition d’autonomie. Son fils, Guillaume II de Moncade, poursuit cette politique dans un contexte d’apaisement et de recentrage aragonais vers la Méditerranée.
Le Béarn se trouve alors à la croisée des ambitions aragonaises, anglaises et françaises. Après la défaite de Muret (1213), Guillaume-Raymond tente de maintenir l’autonomie béarnaise tout en s’appuyant sur les rois d’Aragon pour contrer la mainmise des Croisés de Montfort.